Regagner sa tranquillité d’esprit avec votre smartphone
Rédigé par petitpouyo le 10 novembre 2025 Aucun commentaire
Nos smartphones sont devenus nos compagnons les plus proches. Ils nous suivent du réveil au coucher, vibrent dans nos poches, s’invitent sur la table du dîner, éclairent nos nuits d’insomnie. Ils nous connectent au monde, aux autres, à l’information, à l’instantané. Mais cette connexion permanente a un prix, souvent invisible : elle peut nous voler notre tranquillité d’esprit.

Ce n’est pas le téléphone en lui-même qui pose problème. C’est la manière dont il s’insinue dans nos pensées, dans nos attentes, dans nos relations. Il crée des réflexes qui n’existaient pas auparavant, des petites inquiétudes silencieuses. À peine un message envoyé, on attend une réponse. À peine un « vu » affiché, on cherche une explication. Les fameuses coches bleues, ces minuscules marqueurs numériques, ont été suffisantes pour semer le doute dans des millions de cœurs. On ne se demande pas seulement si l’autre répondra : on commence à se demander pourquoi il ne répond pas maintenant.
Et c’est là que naît la tension. Une tension discrète, sourde, mais réelle. Le cerveau n’aime pas l’incertitude. Alors il comble le silence. Il invente des scénarios. Il glisse lentement vers la comparaison, l’inquiétude, la susceptibilité. On finit par confondre absence de réponse avec absence d’intérêt, alors qu’en réalité, l’autre est peut-être simplement occupé, distrait, fatigué, ou juste en train de vivre hors écran. Mais notre esprit, lui, reste suspendu à un signal lumineux, à un petit badge rouge, à un carré bleu.
Nous avons peu à peu accepté l’idée étrange que nous devons être disponibles à tout moment, joignables, réactifs, présents. Nous avons laissé la machine décider du rythme de nos échanges, de notre attention, parfois même de notre valeur. Or, ce rythme n’est pas le nôtre. Le cœur humain n’est pas fait pour répondre immédiatement à tout, tout le temps. Il a besoin d’espace, de lenteur, de respiration.
Il ne s’agit pas de jeter son téléphone, ni de vivre en ermite, ni de couper tout contact. Il s’agit de reprendre la main sur ce que l’on laisse entrer dans notre esprit. De réapprendre à dire: « Je répondrai quand j’en aurai l’élan ». De se souvenir que le silence ne signifie rien d’autre que le silence. Que le monde continue de tourner même quand l’écran reste noir.
Une astuce simple, presque anodine, peut déjà faire beaucoup c'est de désactiver les accusés de lecture. Cela retire une pression. Celle d’être observé dans nos gestes. Celle de devoir réagir vite. Et tout à coup, l’espace intérieur se rouvre. Une autre étape consiste à désactiver les notifications non essentielles, celles qui interrompent sans cesse. Votre attention n’a pas à être tirée comme une sonnette d’alarme.
Puis, il y a cette idée toute simple, laisser des moments sans téléphone. Un matin, un repas, une promenade, quelques minutes avant de dormir. Juste pour se retrouver. Pour respirer. Pour redevenir souverain de son monde intérieur.
Parce qu'au fond, la paix ne vient pas du silence extérieur, mais de la permission que l’on se donne de ne pas être constamment disponible. De ne pas appartenir à l’écran. De continuer à vivre hors des signaux.
La tranquillité se regagne, doucement, en choisissant de redevenir présent à soi. Et ce choix, personne ne peut le faire à votre place.
Mais il tient dans un geste très simple:
Reprendre son temps.
Reprendre son rythme.
Reprendre son souffle.
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